(Merki Steph' *__*)
Il m'épargne les euphories grotesques du premier baiser, du premier coup de fil, écouter douze fois un simple message, prendre un café, un verre: les souvenirs d'enfance, les amis communs, les vacances sur la Côte, puis un dîner:les auteurs préféres, le mal de vivre, pourquoi sortir tous les soirs, la première nuit suivie de beaucoup d'autres, ne plus rien avoir à se dire, baiser pour combler les blancs, ne même plus avoir envie de baiser, se détacher, rester ensemble quand même, s'engueler, se réconcilier tout en sachant que c'est mort au fond, aller baiser ailleurs, et puis plus rien.
Souffrir...
On cherche l'amour, on croit le trouver.Puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber que ne jamais s'élever?
Haïr la personne d'être toujours là, tout en craignant qu'il parte...Partir avant.
C'est fini.
L'autre retire ses billes, reprend ses cartes, et vous restez là, comme un con devant une partie inachevée...A attendre. Parce que vous ne pouvez faire que ça, attendre. Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini.
Partir.Parce qu'il faut bien partir. Même si on n'en a pas envie. Partir parce qu'il le faut.
Passer la porte. La rue. Et puis plus rien.
Le vide.
Dire bonjour, lamentable rituel ! En arrivant quelque part, on perd une demi-heure à aller claquer deux bises mécaniques sur des joues hypocrites qui appartiennent à des cons dont on se fiche éperdumment, à qui on a rien à dire, qu'on a vus de toute façon hier et qu'on verra demain.
Je ne sais pas ce que je fuis, ni après quoi je cours.
Le plus beau moment de sa chanson. Je n'ai que le temps de monter le son au maximum avant de sentir mon pare-brise exploser, ma portière exploser, et moi...
Demain aurait été un autre jour...semblable.
Une phrase. Une seule. Je la lis. Je la relis. J'ai trop pleuré, je n'en peux plus.
Je m'effondre. Place Vendôme à sept heures du matin. Une fille à genoux qui mord sa main ensanglantée. Et qui hurle. Qui hurle une plainte incohérente. Comme si le désespoir avait pris forme. La forme d'un cri. Je crie la fin d'un rêve, je cris la fin du monde. [...] Je cris l'atroce réalité de cette vie de merde qui donne, et qui reprend. Je cris ce qu'on a vécu, ce qu'on aurait pu vivre encore. Je cris ce qu'il est. Etait. Je crie ma détresse, ma douleur, mon amour, mon amour, mon amour...
Le bonheur est une illusion d'optique, deux miroirs qui se renvoient la même image à l'infini. N'essayez pas de remonter à l'image d'origine, il n'y en a pas.
Nous avons inventé la lumière pour nier l'obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté des réverbères tous les deux mètres dans les rues. Et des lampes dans nos maisons. Eteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez vous ? Rien. Vous êtes en face de l'infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C'est angoissant d'être en face de l'infini. Rassurez-vous; vos yeux s'arrêteront toujours sur les étoiles qui obstruent leur vision et n'iront pas plus loin. Aussi ignorez-vous le vide qu'elles dissimulent.
Eteignez la lumière et ouvrez grands vos yeux. Vous ne voyez rien.
Que l'obscurité, que vous percevez plutôt que vous ne la voyez pas. L'obscurité n'est pas hors de vous, l'obscurité est en vous.
Clara, Posté le mardi 24 juin 2008 07:31
Tu as fait l'exposé dessus cette année tiens
Il a l'air bien
UN peu triste mais bon ...
Bisous à toi !!